Viviane Campomar

Au sommaire du premier hors-série de ce printemps 2017.

Depuis son plus jeune âge, Viviane Campomar déteste les tiroirs : ingénieure et docteure en chimie, puis enseignante en classes préparatoires, elle devrait se consacrer exclusivement à la Science (comme certains le lui suggèrent d’ailleurs) ? Que nenni : elle écrit également. Des romans mêlant science et fiction, alors ? Oui, son premier, Chromatographies, aux éditions HB toujours disponible au Mot Fou, mais décidément, non, on ne l’enfermera pas dans une catégorie. Elle publie aux éditions D’Un Noir Si Bleu un recueil de nouvelles ironique et quelque peu militant sur les femmes maltraitées, Entre fleurs et violences, et à ceux qui regarderont son mari d’un air suspicieux, elle avouera malicieusement qu’elle n’y raconte pas sa propre vie… La nouvelle est une genre littéraire qu’elle affectionne particulièrement, folle de littérature anglo-saxonne, de Tchekhov et d’autres grands dieux, et elle en publie régulièrement dans de nombreuses revues (dernièrement Le Cafard hérétique, dont la férocité la séduit d’emblée). Elle se commettra toutefois dans trois romans pour jeunesse, puis un recueil de poésie, Noyau de Lune, au Nouvel Athanor, mélange les registres dans un texte court sur la plus grande catastrophe industrielle (et humaine) de tous les temps, Les étoiles de Tchernobyl, puis aborde un sujet tabou dans un roman, Cette nuit-là, aux éditions de Janus. Que voulez-vous, Viviane Campomar aime les sujets dérangeants et inattendus…



Commentaires