Avec
des mots, des notes, des métaux, du plâtre, du verre, des pastels
et de l’acrylique, Camille
crée. Elle est tour à tour écrivaine ou sculptrice, peintre ou
scénariste, musicienne à ses heures perdues ou chercheuse
universitaire à ses heures de bureau. En bonne petite
franco-australienne, elle est aussi bien trop souvent en transit :
ce sont ses heures sombres qui s’étalent sans fin et l’obligent
à réfléchir à de grandes questions métaphysiques et
existentielles. C’est ainsi qu’en 2014, les paupières fatiguées,
les articulations gonflées et le cerveau flottant vainement entre
plusieurs langues, elle a réalisé qu’elle était mortelle. Un
choc affreux. Elle avait à peine 26 ans. Alors, dans la foulée,
elle a décidé que c’était bien mignon, de créer, mais qu’il
faudrait aussi songer à sortir un peu de sa bulle et partager cet
état des choses avec le grand monde avant qu’un de ses avions ne
s’écrasent lamentablement. Au final, ils atterrissent bien sûr
tous en douceur, mais l’idée a eu le temps de creuser son chemin
en décalage horaire. À son actif côté écriture depuis cette
année catalytique :
-
le scénario de Manon, un court métrage produit par le collectif
L’Instant Présent et
primé à trois reprises dans des festivals.
-
Histoire de Rien, un premier roman au titre un peu bizarre, un peu
bancal sans doute, donné en début de rédaction et qui est resté.
Histoire de Rien vadrouille actuellement de par le monde en quête
d'une petite maison d'édition bien ensoleillée pour y construire sa
vie. Sait-on jamais...
-
Une thèse sur les liens entre la musique et le paysage en Australie
encore dans sa couveuse, mais qui devrait prendre son envol dans
l’année à venir.
Des nouvelles, des courtes, des longues, des oblongues et des
difformes, qui s’empilent en pagaille dans tous les coins de son
bureau et de son cerveau. Dont Maman ne mourra jamais (Le Cafard hérétique #8).
Commentaires
Enregistrer un commentaire