J’ai
vingt-huit ans et je vis à Paris depuis que je suis grand. Il paraît
qu’à Paris, il y a plus de cafards que de gens : mais des
hérétiques, il n’y en a pas deux. Je suis ravi d’avoir fait sa
connaissance ! J’aime les villes en général et la mienne en
particulier : aussi, j’ai trouvé une manière formidable de gagner
ma vie : j’informe ceux qui le veulent bien sur l’actualité des
jardins parisiens. Les chenilles, les hérissons, les corneilles : je
ne suis pas à plaindre. Et comme je ne sais pas perdre mon temps,
j’en profite pour apprendre des mots : savez-vous que la passerage
des décombres est une plante rudérale ? (c’est le titre de ma
nouvelle qu’on lira dans Le Cafard hérétique #8).
Ces
deux dernières années, on a publié de mes nouvelles dans La
Femelle du requin, Rue
Saint-Ambroise,
Squeeze,
L'Ampoule,
La Piscine. J'y parlais,
dans l'ordre : de silos à ciment, de tapisseries, de découpage
administratif, de colonnes antiques et de désirs inavoués. Plus
généralement, j’aime écrire sur les châteaux forts, les ponts
de chemin de fer, l’amour, et toutes les choses qui mettent plus de
mille ans à disparaître. On peut en lire sur mon blog :
Antonin a été repéré par la revue Brèves, qui parle de lui dans don dernier numéro (109, novembre 2016) :
À noter aussi que d'autres projets sont d'ores et déjà prévus sou la houlette de Lunatique, du très bon et, on y travaille, du très beau.
Commentaires
Enregistrer un commentaire