S'emparer

Yan Kouton fait partie des fidèles du Cafard hérétique


La sélection de poèmes qu'il nous offre dans ce dernier numéro est sans doute moins éthérée, moins volatile, avec plus de corps et de réalité ; peut-être est-elle tout simplement plus « incarnée » que celles précédemment publiées, qui recélaient une délicate musicalité, autant élaborée qu'inspirante. Cette fois Yan ne s'est pas laissé guider par les sons, mais par le sens. 
Les mots de Yan s'élancent dans les airs, graciles, et pour qui n'entend rien à la gravité retombent tantôt tels des flocons légers et doux, tantôt telle une pluie cinglante ou apaisante. Et toujours les paysages changent, alors que l'on contemple la même nature (humaine).

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